Responsables : Sylvie Hermouet, Edith Bigot-Corbel, Jean Harb
Ce programme de recherche vise à démontrer l’hypothèse qu’une infection chronique peut être à l’origine du développement de certaines hémopathies, dont les MGUS et le MM. La prévalence des MGUS augmente avec l’âge, rare avant 40 ans, elle atteint entre 3 et 5 % de la population de plus de 50 ans. Le diagnostic est généralement fortuit lors d’un examen sanguin de routine qui révèle la présence d’une Ig mc sans aucun signe biologique ou clinique associé. En France 2000 nouveaux cas par an de myélome sont diagnostiqués. Dans le MM on observe la présence d’une Ig mc associée à la prolifération d’un clone plasmocytaire dans la moelle osseuse et des signes cliniques révélant l’atteinte organique. Il est admis que tout MM est précédé d’un stade MGUS, de durée variable : le risque de transformation en MM pour un patient porteur de MGUS est estimé à 1% par an. Au stade MGUS les lymphocytes B présentent parfois des anomalies génétiques tandis que les plasmocytes clonaux de MM ont généralement de nombreuses anomalies génétiques, de pronostic variable.